poemas/poèmes

En esta página encontrará poemas que escribieron los estudiantes sobre la ciudad de Cali.
Vous trouverez ici des poèmes écrits par les élèves sur la ville de Cali.

Los estudiantes de 3ème A se inspiraron del poema "Mi ciudad" de Joan Ferres y de "Oda a Valparaíso" de Pablo Neruda. Los estudiantes de 1ere S se apoyaron en Les Tableaux parisiens des Fleurs du Mal de  Baudelaire.



ODA A CALI/ Natalia Paredes

Mi Cali bella,
Inspiración perfecta,
En el espejo reflejas belleza,
Con tus curvas enamoras a cualquiera.

Con tus pasos de baile
Y tu comida,
Fascinas hasta China,
Con tus empanaditas
Y cancioncitas,
Me sacas mil sonrisas.

Sos admirada por tu salsa,
Respetada y valorada.
La feria que llega,
Con el sabor de mi Cali pachanguera,
A nuestros corazones alegra.

“Mira, ve, vos”
Mi Cali bella
Te has sabido levantar
De cuantas cosas se te vengan.

Mi Cali adorada
Siempre serás la más bella.


La sucursal del cielo

¡Qué ajetreada!
Estás loca
Pero siempre tienes la cabeza alzada.
Eres alegría,
Eres emoción
Que poco a poco nos roba el corazón.
Con tus tormentas de calor,
Tus noches de salsa
Y tu gente feliz
Cada día siempre es mejor.
Aunque mi Cali bella
Tu estadio llora,
Llora la ausencia de los que ya no están para alentar,
Te las arreglas para ofrecer
Un espectáculo cada vez que se viene a jugar.
Cali,
Tú me encantas,
Me encanta cada curva de ti.
Sudas folclor
Y al caminar
Desprendes amor. 

Vanessa Bonilla, 3ª. (Oda a Cali)

Cali locura de amor


Desde el principio hasta el final

Amo tu belleza natural.

Con amor y sabor

 Llenas mis días de color.



En las calles veo

Tanta contaminación.

Me duele pensar

Que cada día te desvaneces más.

Por tanto calor

Las montañas se queman con el sol.



                                                               Sin embargo tu viento dulce

Hace que todo se me olvide.

Me elevas hasta lo más alto

Dejando atrás todo lo malo.

Olvidando el rencor

Me llenas de amor



Cali, mi bella

Estás llena de sabor

Y brillas hasta el último resplandor.




Valentina Arias


Lo Mejor está en Cali:

Amo, Cali, cuanto cantas, en el tiempo,
Y cuanto bailas, en el viento.

Amo, la Salsa brillante con la que acudes,
Al caleño en la noche de rumba,
Y tus colores luminosos, radiantes,
Que alumbran tu belleza.

Que ningún mafioso,
Venga a dañar lo que amo.
¡Lo mejor está en Cali!

Tus fiestas y algarabía,
Con vestidos de lentejuelas,
Y ritmo en los pies,
Se crean todos los días,
Y llenan la vida de alegría.

Juan Esteban Caicedo A.
3ème A.



Mi Ciudad 

Mi ciudad la hicieron de cuchillo y fierro,
Destruyen hogares,
Y construyen funerales.

Mi ciudad la hicieron de coches y choques,
Son orquestas de sirenas,
Y mares de cerveza.

Si pudiera haber soluciones,
Tomar y no manejar,
Jugar a no matar .

No estaría mal vivir en mi ciudad,
No estaría mal vivir en mi ciudad.

Mi ciudad la hicieron con familias sin sustento
Con padres en funerales,
y madres llorando a mares  .
Si pudiera haber soluciones.

Angela Mina


MI CIUDAD

Mi ciudad la hicieron de música y danza
Pero con poco aire,
Poca esperanza,
Y sueños llenos de desconfianza.

Mi ciudad la hicieron de rumba y salsa
Sin embargo son escenarios sin recursos
Para revelar el alma
Del artista que canta.

Si pudiera haber soluciones,
Vivir sin cantar,
Bailar sin canciones,
No estaría mal vivir en mi ciudad,
No estaría mal vivir en mi ciudad.

Mi ciudad la hicieron en medio de huecos,
Con charcos sin fondo
Que quiebran los huesos
Y dañan el entorno.

Si pudiera haber soluciones…

Gabriela Quintero 3A


Maria Camila Olaya 3èmeA

Mi ciudad

Mi ciudad la hicieron de asfalto y ladrillo,
Arrancan flores y plantan mansiones,
Quitan vacas,
Asfaltan montañas.

Mi ciudad la hicieron de contaminación y peligro,
Son calles llenas de carros,
Montañas llenas de invasiones,
Y nubes de contaminación en toda parte.

Si pudiera haber soluciones,
Caminar sin ver basuras,
Trotar sin ser robado,
No estaría mal vivir en mi ciudad,
No estaría mal vivir en mi ciudad.

Mi ciudad la hicieron con basura y andenes,
Con accidentes en toda parte,
Choques sin parar,
En la avenida principal.

Si pudiera haber soluciones…



 Mi Ciudad

Mi ciudad la hicieron de risas y salsa,
A punta de sol y agua,
Plantas secas,
Y un sol radiante.

Mi ciudad la hicieron a punta de robos,
Con pistola y cuchillo.
La gente vive traumatizada
Y mi ciudad sin policía.

Si pudiera haber soluciones,
Vivir sin atracos y sin violencia,
Enriquecerse sin corrupción,
No estaría mal vivir en mi ciudad,
No estaría mal vivir en mi cuidad.

Mi ciudad la hicieron de malos gobernantes,
Llenos de plata y escoltas,
Mi ciudad parece a menudo
un video juego violento.

Si pudiera haber soluciones...


Juan José Montoya
3-A

En 1ère S, le projet était le suivant  : écrire la ville en poésie à travers  un regard réaliste ou sublimé, choix d’une ville réelle ou rêvée (poème à la manière de Baudelaire – écrire son « tableau caleño »).  L'activité  s'est inscrite dans le cadre de l'étude de la section Les tableaux parisiens de Baudelaire dans Les Fleurs du Mal.
Aux habitants de la rue
Tous les jours, quand le soleil se lève
Et que la ville de Cali se réveille
Je reprends la routine de ma vie.

Quand je sors des ces murailles
Je sors de la bulle qui m’entoure
Et je rentre dans la réalité de la vie.

J’observe la routine des autres
De ceux qui n’ont pas un lieu
Pour dormir, un pain pour manger,
Un peu d’eau pour boire

De ceux qui ont perdu leurs maisons
Á cause de la guerre sans fin
De ceux qui sont au feu rouge
Á la recherche de quelque monnaie.

De ceux qui vont de poubelle en
Poubelle, de maison en maison
Á La recherche de quelqu’ aide

Ces personnes-là qui connaissent le malheur,
Sont les personnes qui voient la félicité
Dans les choses les plus simples de la vie.

Sont les personnes qui n’ont pas peur de dire
Qui sont libres de l’hypocrisie
Qui sont libres de la cupidité
De ce monde matérialiste

 Ce sont les personnes qui ont un regard,
Un sourire sincère malgré
Leur triste et dure vie.

Ce sont des personnes à admirer
Pour leurs efforts et le travail
Qu’ils affrontent chaque jour.

Ce sont des personnes à admirer
Pour leur résistance à l’indifférence,
À la violence de la ville de Cali.


                                                                         María Camila Murillo- 1èreS



Eux
C'est assez triste
Mais c'est ainsi
Tout le monde les voit
Personne ne les observe
Ils sont l'oubli
De leurs parents
De leurs familles
D'une société aveugle
Mais ils ne sont pas les coupables
Et leurs parents non plus
Leur avenir ne sera pas extraordinaire
Seulement quelques uns
Auront le hasard de s'en sortir
Seulement pour quelques uns
Le destin sera different
En attendant ils sourient
Dans ces conditions deplorables
Dans ces situations infâmes
Ils sourient, même ils rigolent
On ne peut pas dire qu'ils soient contents
Mais ils font l'effort
Ils sont des enfants
Leur rire est une prière
Que personne n'écoute.



Le poète

Ô longue figure, toutes les matinées,
Aux cheveux longs, aux manches plombées.
Invisible aux yeux des flâneurs,
Mais poussant dans mon âme comme une fleur.

Souffle d’espoir, tu échappes au grossier,
De cette foule avide, désireuse d’acier,
Qui oublie le lyrisme, le gaïac bénévole.
Ce ne sont que des balles qui volent.

La société euphorique de festins,
Séduite par de voluptueux contrepoints,
Devient sourde à ses propres battements.
Elle ne perçoit que les baroufs violents.

Alors que sous les pavements, en anaérobie,
Tu composes des pensées, tu crées de la vie.
D’un sens rationnel et non pas pétulant,
C’est un espace utopique privé de sang.




LE FEU ROUGE
Souvent, dans les rues de Cali,
Comme “la sexta”, “la Roosevelt” ou celle de “La Flora”,
On trouve des feux rouges,
Ceux qui obligent les voitures de s’arreter.

Mais quel desastre! Un feu rouge!
Les personnes le détestent,
c’est la pire des choses,
Ce feu rouge est un producteur de stress, impatience et rage.

Mais par fortune, à ces feux rouges
Il y a des personnes qui remplacent ces sentiments négatifs
En une mer d’émotions, qui dans ces moments malheureux
te sortent un sourire, un étonnement, une surprise, et tant d’autres choses.

Normalement on ne s’en rend pas compte,
mais ces personnes sont magnifiques,
Ils font que tu te sentes comme dans le meilleur cirque du monde
pour simplement quelques petites pièces de monnaie.




La révolte des abeilles (María del Mar Duque)

 I

Voilà que je la vois, toute simple et flétrie
Sous ces tentes blanches. Elle cherche quelque chose mais
C'est inutile. Tout a disparu: sa patrie,
Les fleurs vierges, les champs, tout ce qu'elle aimait!

Ô sublime abeille, ta petite âme innocente
Est incrédule face aux grands bâtiments
Qui veulent toucher le ciel; la rue assourdissante
Qui t'angoisse, qui t'énerve. Tel est ton châtiment.

Pour autant, tu n'as rien fait, tu n'es que née
Ici. C'est une époque dure de l'histoire.
Sache, la ville change, nos esprits aussi: damnés!

Damnés que nous sommes! Telle une tragédie
Transférée de la Grèce antique jusqu'à nos jours.
Nous deviendrons tous des Phèdres, je vous le prédis!

 II

Tu sembles t'inquiéter avec mes dures paroles,
Insecte. Mais c'est la vérité. Toi et les autres,
Vous êtes victimes de la nouvelle vérole,
Et personne ne vous en sauvera, ni apôtre

Ni Dante. Hélas! Ce génie serait déçu
D'apprendre que sa comédie tourne à l'envers!
Qu'elle passe du beau paradis d'au-dessus,
À cette réalité honteuse, cet enfer.

J'aperçois, en dessous du pont, presque toujours,
Mille pareils à toi, chère abeille, qui se battent,
Se secouent, se cognent: vivent au jour le jour.

Normalement, vous êtes aussi insignifiantes
Qu'un neutrino pour un physicien ou chimiste:
Voici la cause d'une condition éffrayante!

III

Or finalement, tous ceux qui périssent face
Aux yeux des Aisés, vont renaître tôt ou tard
Aux yeux de l'humanité. C'est avec audace,
Chères abeilles, que nous retrouverons le nectar.

Nous allons tous être écoutés, nous allons tous
Être compris. Nous sommes las des métamorphoses
De Kafka, des rhinocéros d'Ionesco. Tous,
Écoutez bien, car demain s'arrangent les choses:

Le ciment ne sert à bâtir que si on possède
L'esprit construit. L'avenue mène nulle part
Si on a l'âme alourdie, comme une Ophelie!

Hamlet même nous le proposerait ainsi:
Gardons toujours notre nature, notre statut,
Malgré cette bourdonnante ville de Cali !


Rio Cali : Le fleuve des exilés

Géant abandonné au milieu de cette terre
Es-tu en train de fuir de Cali vers la mer ?
Ne pars pas avant de laisser ton témoignage
Qu’ils savent tous ce que la frontière cache.

Ne coule pas uniquement pour un instant.
Peins nous un portrait et arrête le temps
De Cali dresse le plus majestueux tableau
Toi qui peux tout voir grâce à tes turbides eaux.

Éclairci aux aveugles, glorieux voyant
Raconte la peinture que tu as faite en
Marchant. Toi qui n’es qu’une allégorie perdue
Trouvée par ce poème pour être entendue :

« De l’autre côté, une autre réalité
Faim, froid, fatigue, soif : condamnés ; obligés
À s’exiler. Mais rien ne les a empêchés
D’avancer. Exclus de votre modernité

Ils parviennent chaque jour à traverser
La frontière invisible divisant ce monde.
Étrangers à votre réalité immonde !
On les oblige à rester de l’autre côté

De l’autre côté du trottoir,
De l’autre côté de la rue,
De l’autre côté de la vitre,
Là-bas, plus loin, annihilés.
  
Personne ne les regarde, personne ne les voit  
Mais tu sais bien qu’ils sont là, à côté de toi.
Tu les laisses derrière et tu te caches  
As-tu peur de la vraie réalité, petit lâche ?

Regardez le laid de façe ! Arrêtez de voir
Votre miroir. C’est ça l’éclatante misère
Somptueuse, splendide, délicieuse
Misère. »

Catalina Gonzalez




Photographie: Juan Pablo Rueda Bustamante
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